Pour sortir du marasme ambiant

Comment comprendre les guerres individuelles ou internationales ? L’accaparement matérialiste et l’exclusion d’autrui ? L’auto destruction par celle de l’environnement ? Le rejet de l’autre par refus de la différence ? La soumission à une intelligence artificielle adaptative et réductrice ?

Pour tenter une telle compréhension, un essai philosophique, anthropologique et psychanalytique explore l’âme humaine et enquête sur un monde caché et la forteresse qui le protège. Il s’agit de dépasser la perspective d’un néant auto proclamé, la terreur et le mépris qui en résultent, ainsi que l’impossibilité d’un désir décrétée à priori.

Cet ouvrage est en ce moment proposé à l’édition :

L’impossible désir ou La construction du néant
L’ère de l’homme démiurge et asservi

En bref, il s’agit de sortir du marasme existentiel ou des champs de ruines laissés par ces guerres, exclusions, soumissions et autres destructions. Et cela se fait de façon et par choix individuels. Pour la libre pensée et la prise de conscience, le collectivisme n’est qu’un trompe-l’œil par lequel on se contente d’attendre à perpétuité des jours meilleurs qui ne viendront jamais.

Le  S Y N O P S I S  en est le suivant :

Comment faire en sorte d’anéantir autrui dans les guerres individuelles ou internationales pour s’empêcher de penser à notre propre finitude et à notre mort effective ? Comment exploiter et soumettre ce même autrui par accaparement maximum et le plus complet en générant ainsi la violence de l’exclusion qui en résulte pour poursuivre le même but ? Comment, toujours dans la même perspective, s’auto détruire sans en avoir l’air et à petit feu en s’attaquant à notre environnement géophysique ? Comment refouler ou amoindrir tout désir de transmission générationnelle et de poursuite de l’histoire humaine en niant le manque, l’incomplétude et les différences qui la permettent ? Comment, enfin, empêcher l’accès à nos sentiments originaires les plus profonds qui seuls permettent notre libre arbitre en externalisant une intelligence adaptative strictement limitée ?

Eh bien, assez logiquement, en se refusant à chercher le pourquoi de ces différents passages à l’acte à l’honneur de tous temps ou spécifiques à nos jours, et cela dans le cours même de notre existence puisque cela ne peut venir d’ailleurs. Et, pour ce faire, en gardant enterré un monde caché au fond de nous, en maintenant contre vents et marées la forteresse qui le protège, en cryptant la construction d’un néant fait sur mesure, et en demeurant soumis à la terreur et au mépris qui en résulte. Ce n’est, a contrario, qu’en cherchant le pourquoi, en déterrant ce monde caché, en démontant la forteresse, en décryptant la construction du néant et en dépassant la terreur et le mépris que les raisons du refus d’un désir qui ne vient pourtant que de nous peuvent être mises au jour.

Et c’est alors seulement aussi que toutes les conséquences d’un tel refus, du maintien d’une dépendance primitive destinée à nous cacher des affres d’un largage et abandon originaires depuis longtemps oublié, et aussi d’une angoisse protectrice elle-même fréquemment camouflée ou niée, alors seulement que ces conséquences peuvent être tirées, pour soi et pour autrui, rendant possible le désir masqué par la construction du néant. Il s’agit là, on s’en doute, d’un travail sérieux et exigeant qui ne peut être délégué à quiconque ou à quoi que ce soit.

Sur la base de différents essais précédemment développés par l’auteur, les réponses à ces questions sont présentées ici sous une forme volontairement concise mais toujours accessible malgré leurs larges et profondes implications.

Lausanne, en mai 2025