Essais à ciel ouvert

Mener la guerre aux idées reçues suppose que l’on se donne des moyens et une stratégie, mais avant tout un but. Celui-ci ne peut consister seulement à balayer ces idées, mais doit conduire à en développer de nouvelles, par le pouvoir de l’imagination et le désir de dépasser l’immobilisme du « c’est comme ça ». C’est faire aussi de ce « ça », l’inconscient, un allié dans ce combat plutôt qu’un épouvantail pour Don Quichotte en errance. Comme on voit, les promesses de l’aube devant conduire à la victoire au crépuscule supposent de la détermination et du travail.


Ladite série des Essais thermonucléaires à ciel ouvert, qui comporte un certain nombre d’ouvrages d’art, déjà, fera progressivement l’objet de références, de commentaires et de réflexions sur cet axe de la campagne.

Cette partie comprend pour l’instant et concernera surtout des essais à proprement parler, mais aussi un objet non identifié transcrivant une brève théorie qui a initialement été réalisé sous la forme d’un diaporama, ainsi que de courts essais sous forme d’articles.

N’étant pas des livres, les articles pourraient aussi faire l’objet d’une page séparée, ce qui reste une option possible. En faveur de celle-ci : des liens pas toujours aussi ténus que j’ai longtemps voulu le croire avec des articles professionnels publiés notamment à propos de la santé des jeunes, de leurs compétences sociales et de l’éducation, ou de la place du travail en société, ce qui pourrait ainsi mieux être mis en évidence. A contrario, ce sont bel et bien des essais comme les autres, qui développent à chaque fois une réflexion sur un thème original et particulier.

 


Un sexe qui fait mauvais genre

Essai sur le désir et l’identité sexuelle à partir des réalités physique, symbolique et imaginaire

(2024)

S’il est une question taboue dans sa vie, hormis celle de sa mort bien entendu, c’est celle de sa sexualité. Elle marque pourtant d’une empreinte si profonde et durable tout parcours existentiel qu’il paraît difficile d’en faire véritablement abstraction, sauf à le vouloir délibérément. C’est ce que l’on paraît avoir réussi avec la nouvelle mise en évidence du « genre » devenu omniprésent dans l’espace public ; ceci, dans le contexte d’une indifférenciation sexuelle a priori qui semble tenue comme remède à l’inégalité.

Depuis très récemment, on glisse constamment de l’un à l’autre dans le langage courant, passant du sexe constaté à ce qui serait une définition qu’autrui ne peut pas connaître et donc reconnaître puisqu’elle est strictement personnelle et autarcique. Dans ce cas, l’on n’a pas besoin de se faire soi-même une représentation du désir de l’autre pour une telle définition puisqu’elle ne se réfère pas à lui, que l’on n’en a pas besoin ; bien sûr pas physiquement, mais pas symboliquement non plus puisque cette symbolique décrit un monde qui n’est pas indifférencié. C’est dire que sa propre identité sexuelle peut être choisie d’une façon pleinement imaginaire.

Par l’indistinction entre sphère intime et sphère sociale, les exigences de la première – demeurant dans le narcissisme – visent une soi-disant évidence dans la seconde afin de s’y imposer ; là où l’autre existe sans qu’on ait besoin d’en tenir compte comme objet de désir. La confusion entre vie intime et sociale, entre libre détermination absolue et besoin de reconnaissance d’autrui, entre réalités physique, symbolique et imaginaire, est alors manifeste.

Sont explorés dans cet essai les liens entre, d’une part, une nouvelle volonté unanimiste qui diabolise les conflits tout en les entretenant et, d’autre part, un refus de l’incomplétude et du manque dont notre Hilflosigkeit originelle montre le tragique de la condition humaine tout autant que le besoin de prendre cette réalité à bras-le-corps. Le propos est ainsi élargi et approfondi dans la mesure du possible à ce qui constitue la sexualité vécue par tout un chacun, remettant à l’honneur un désir devenu a priori suspect.

L’auteur considère enfin que l’on doit aux nouvelles générations un débat ouvert et contradictoire à ce propos, fondé sur le questionnement de toutes les idées reçues, les plus anciennes comme les plus modernes.

(Tiré du quatrième de couverture de l'ouvrage)

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Voyage au bord d’un trou noir

Expérience de pensée existentielle sur l’intime et le lointain

Essai à ciel ouvert

(2020)

CURIEUSE IDÉE que celle de voyager vers un trou noir, qui plus est avec l’intention d’y aborder.

Et pourtant ! C’est à cette destination lointaine et extrêmement proche à la fois, de prime abord inquiétante, tout au long d’une voyage multidimensionnel pour le moins inattendu, nimbé de surprenantes découvertes, que l’auteur se propose d’accompagner le lecteur. Sous la forme de l’exploration et de l’enquête sans concessions, ce voyage au bord d’un trou noir met en miroir et entrecroise les différentes dimensions de l’univers avec celles de l’âme humaine.

Sont ainsi parcourus les confins et les profondeurs, les ombres et les lumières, avec les élans expansionnistes et les forces gravitationnelles qui mettent en tension la flèche thermodynamique et émotionnelle de l’espace-temps recourbée jusqu’au cœur de nos existences, visant leur dépassement au travers de multiples singularités et rebondissements.

La portée intime, existentielle, relationnelle, peut-être citoyenne et, pourquoi pas, universelle du projet et de la réalisation de ce périple prépare de façon d’autant plus libre et décisive quelques mises en lumière et en pleine conscience qui sont à la fois à notre horizon et à notre porte ; et annonce d’autant plus tranquillement les bonnes nouvelles, toujours possibles, réservées à ceux dont la curiosité est la plus forte.

(Tiré du quatrième de couverture de l'ouvrage)

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Dématérialisation du monde et effacement des différences ou Tout est égal à la fin !

Article

(2016)

L’évolution du monde sensible contemporain au regard des représentations que nous nous en faisons et des réalisations qui les concrétisent peut nous laisser penser que ce monde quitte peu à peu la matérialité. Et que, de ce fait, nous sommes nous-mêmes les auteurs, et pourront devenir bientôt réellement les objets d’une telle dématérialisation. Dans le même temps, certains cherchent systématiquement à rendre toutes différences entre personnes ou créatures les moins souhaitables possibles. Un peu comme si le constat de ces différences générait en soi les traitements inégaux et les injustices qui s’y manifestent.

Ces fantasmes de dématérialisation et d’indifférenciation dans le cadre de nos existences actuelles permettent de laisser à l’écart la question du désir. Or ce sont ce désir et les choix qui en témoignent qui, en tant qu’être humain, ne peuvent s’exprimer pour nous sans le support du corps et la question de sa finitude, et sans la recherche de l’autre, qui est par définition différent de soi. De tels choix, qui correspondent à l’expression d’une souveraine liberté, impliquent ipso facto que « tout ne puisse être égal à la fin », contrairement au postulat philosophique des mathématiques qui réalise concrètement cette recherche de dématérialisation et d’égalité finale en l’absence de tout désir.

(Tiré du résumé de l'article)

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Comment éviter la question de la mort, et surtout pourquoi

L’incroyable conquête de la liberté

Essai

(2015)

Parler de la mort n’est de nos jours pas très bien vu. On notera que cela n’a pas toujours été le cas dans l’histoire des hommes et qu’une telle distance est relativement récente. À la question du comment, il pourrait être très simplement répondu : en évitant d’y penser et d’en parler. C’est même ce que nous faisons le plus ordinairement, vivre comme si la fin n’existait pas, ou alors très abstraitement, de façon fugitive et du plus loin possible dans le cours de nos pensées. Mais on verra que l’on a trouvé des moyens beaucoup plus élaborés pour arriver à ce résultat. Quant à savoir pourquoi, question qui se rapporte à une interrogation omniprésente de la petite enfance, elle nous conduira à chercher diverses sources permettant de trouver les raisons d’un tel évitement, avant d’en tirer les conséquences. Ces implications nous feront remonter aussi à la question de l’origine, puisque origine et fin sont au fond indissociables.

Le parcours proposé dans ce livre piste résolument l’angoisse, la violence et la folie résultant de cette ignorance, questionnant l’inconscient qui régit alors notre finitude. Donnant sens à nos existences, il permet de dépasser la peur d’être libre.

(Tiré du quatrième de couverture de l'ouvrage)

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Théorie de la lutte finale

Avec exégèse

(2013)

Enfin un « essai » abouti concernant la lutte du moi et de l’inconscient, sur fond d’opposition incontournable du désir et du rejet ; ou : comment dépasser la fugacité d’existences habitées par le déni et son oubli. Le choix de l’homme est ici libéré des haines irréductibles de la théorie capitaliste et des fantasmes fusionnels de la théorie du grand soir.

Quand la lutte est vraiment finale… en 210 mots, exégèse comprise !

(Tiré du quatrième de couverture de l'ouvrage)

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Une fin ou l’autre

Enquête sur une question ouverte

Essai

(2010)

Dans le cours de notre existence, la façon d’envisager notre finitude détermine notre être au monde. Faire suivre cette fin a priori du néant, et donc de l’abandon et de la perte de tout sens, correspond immanquablement à la recherche de fusion ou de prolongement avec tous ceux ou tout ce qui entoure : les autres, les astres et les atomes, quelque objet que ce soit… tout ; nous avons tant à en dire et tant à faire ! L’intérêt pour notre entourage n’est-il pas inépuisable ? Nous lui attribuons pourtant, alors, une toute-puissance qui le fait devenir, pour nous, le commencement et la fin.

Le but de cet essai est d’inviter le lecteur à un parcours original en tendant quelques fils au-dessus de ce néant. L’auteur tente d’y construire une passerelle en habitant à sa façon cette question de la finitude, empruntant à la philosophie et à la psychologie des profondeurs. Pour ce faire, il traverse résolument l’angoisse, la violence et la folie qui résultent de cette recherche fusionnelle, questionnant l’inconscient et l’innommé qui régissent cette fin. On peut en conclure qu’il est possible de comprendre la part du désir et du rejet, marquant notre choix, et que l’on peut dépasser la peur d’être libre.

(Tiré du quatrième de couverture de l'ouvrage)

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Sens de l’exclusion

ou l’imposture du capitaliste

Essai

(2008)

L’imposture du capitaliste est exposée ici en rapport avec l’exclusion qu’il génère, en remontant par l’origine d’une telle exclusion. L’approche de l’auteur est celle de la politique sociale, mais les explications empruntent à la philosophie et à la psychanalyse. Tenter une telle démarche sous une forme synthétique constitue certes un défi, mais permet sans doute mieux d’ouvrir la discussion que par une somme. Toute contribution à ce débat brûlant est évidemment bienvenue…

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Le crime du pédophile

Cas de l’abuseur d’adolescent

Article

(2007)

R é s u m é

Dans le cas où l’acte pédophile est avéré avec des adolescents, une certaine ambivalence, pour ne pas dire tolérance, se fait parfois jour à l’endroit de l’abuseur. Afin d’éviter toute banalisation de ce crime, cette brève contribution vise à rappeler que l’adolescence se situe dans un état d’inachèvement de la maturation sexuelle et psycho-affective dans lequel il est facile à l’adulte d’abuser d’une influence qui, par définition, disqualifie toute prétention amoureuse entre partenaires égaux. Pour l’adulte qui s’occupe institutionnellement de jeunes, le caractère criminel de l’acte pédophile en est aggravé. Plus généralement, toute dérogation à la reconnaissance de ce crime constitue un encouragement à sa perpétuation.

A b s t r a c t

When we discover that pedophilia involves an adolescent victim, we sometimes observe an ambivalent attitude toward the abuser, including at times turning a blind eye to that has happened. To make clear the seriousness of the crime, this short contribution aims to remind us how easy it is for an adult to influence adolescent who are in a time of unaccomplished state of sexual and psychoaffective maturity. Because of this, such influence precludes for any claim to love between equal partners. The crime is even more serious for adult who attends teenagers within institutional framework. Generally speaking, any derogation from the acknowledgement of such a crime is encouraging its perpetuation.

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