Survolant la Méditerranée ✈️ vers Parlermo, cette cité qui revit depuis quelques années et qui bat depuis cet été au rythme de Manifesta12, avec les thèmes du Planetary Garden et de Cultivating Coexistence d’une très actuelle acuité, et avant deux jouissives soirées de jazz – Joel Frahm trio et Vito Giordano quartet, mon épouse avec qui je suis parti fêter notre rencontre dans la Sicile aux mille senteurs culturelles me fait part d’un article de psychologie qui évoque la vie après la mort en titrant sur la possible inexistence de cette dernière !
Je repense évidemment aussitôt à ce que j’ai écrit en conclusion d’un de mes livres à propos d’en rester encore et toujours à l’évitement de cette question, « certains parlant en effet de façon tout aussi synonyme ou équivalente d’immortalité pour évoquer la vie éternelle, sans même semble-t-il peser les mots qu’ils utilisent », et puisque « il n’y a bien sûr pas de vie éternelle sans passer par la mort, elle ne peut exister qu’après ». Me vient alors la pensée suivante que je note dans la foulée :
Le marin naviguant en Méditerranée qui désire se rendre dans l’Atlantique et qui n’accepte pas de (donc ne désire pas) passer le détroit de Gibraltar ne peut réaliser son projet, comme il en va aussi évidemment pour l’Océan Indien et le canal de Suez, la mer Noire et les Dardanelles, etc.
Cela paraît tellement évident que je me surprends chaque fois à le redire.
Et cela démontre au moins la puissance du déni que manifeste une telle candeur intellectuelle, comme si l’on ignorait vraiment ce qui vient après le jardin planétaire et la coexistence que l’on voudrait au moins pacifique.