Il y a maintenant deux mois, je commençais à réaliser ce site et le faisais savoir par un avis sur ce blog de la page d’accueil (En travaux !) et aussi en le clamant gentiment autour de moi.
Quelques pages et articles plus tard, mais je m’en doutais un peu, je constate que le savoir faire ne se développe pas au même rythme que le faire savoir, et surtout à la même fréquence que les réactions en retour. C’est un peu comme pour les livres que je publie, où l’on me questionne plus volontiers sur le prochain projet que l’on discute le contenu de ce qui existe déjà. Peut-être par pudeur et par gêne. Mais quand même.
C’est certainement moi qui n’ai pas trouvé la bonne stratégie de communication, étant toujours réticent à souffler dans les trompettes du marigot publicitaire et commercial et à donner prise à l’exploitation sans vergogne des données personnelles, si vous voyez ce que je veux dire. D’autant que les discussions mondaines ou populistes de la place publique ne sont pas vraiment ma tasse de thé ; dans un sens, je n’ai qu’à ramasser mes billes. Dans un sens. Mais quand même, toujours attendre la suite, n’est-ce pas l’une des formes de la fuite ? La question reste ouverte, et je la pose pour moi comme pour autrui.
Je reste bien sûr ouvert à toute critique ou suggestion, comme je le suis depuis le début.
Post scriptum : ce billet est aussi rédigé suite à la publication d’une prise de position scandalisée sur l’action de la justice, dans mon dernier communiqué, transmis à des organes de presse qui n’ont pas même daigné réagir en retour ne serait-ce que par un simple accusé de réception. C’est donc là où l’on en est avec la sociabilité et la civilité (quand je disais dans l’un de mes travaux que la première des compétences sociales consiste à reconnaître l’existence de l’autre) !